Objectif

Le progrès technique : au service de quoi, de qui ?

« Coopération-compétition »

Tirant bénéfice des relations privilégiées développées entre eux depuis 1984, des chercheurs des Grandes Ecoles françaises, de l'Université de Californie à Berkeley et du Massachusetts Institute of Technology organisaient en mai 1991 à Paris un premier symposium pour réfléchir au sens à donner à leur action. Réunissant chercheurs, enseignants, responsables et industriels, européens et américains, ils ont fait l'état de l'art dans des domaines scientifiques de pointe, fait appraître les enjeux économiques et industriels, et mis en évidence une dialectique nouvelle des relations internationales: celle du couple « coopération-compétition ».

« Partenariat concurrentiel »

Face à ces premiers constats, il leur devenait nécessaire de réfléchir à la formation de l'ingénieur, présent sur tous les fronts : scientifique, technologique, industriel, mais aussi humain et social. Quelle culture pour quel ingénieur? Tel fut l'objet du deuxième symposium qui s'est tenu à Berkeley en novembre 1993. Un nouveau type de culture s'est dégagé, fait de bases solides dans les domaines scientifiques, d'aptitude à maîtriser les technologies et leurs évolution, d'ouverture aux sciences humaines et sociales, mais aussi de capacité à gérer une nouvelle forme de relation : le « partenariat concurrentiel ».

« Le nouveaus système technologique et la société globale »

C'est finalement la technologie qui se révèle être un vecteur essentiel des évolutions drastiques en cours et des nouveaux défis qu'elles génèrent. Les scientifiques et les ingénieurs sont impliqués. Soucieux d'y voir un peu plus clair, les organisateurs des deux premières rencontres décident de poursuivre leurs réflexions. Ils invitent des personnalités des milieux scientifiques, universitaires, économiques, industriels, d'Europe, d'Amérique du Nord, et pour la première fois d'Asie à s'interroger avex eux pendant trois jours sur « le nouveau système techonologique et la société globale » qui sont en train d'émerger de l'apparente complexité, voire même de la confusion des rapports internationaux. En vue d'une plus grande maîtrise des équilibres socio-économiques, de l'emploi, de l'environnement, ils se proposent d'étudier des stratégies mieux adaptées pour les individus, pour les entreprises et pour les gouvernements.

Tel sera l'objet du Symposium III qui aura lieu les 27, 28, 29, et 30 mai 1996 au sud de la France, dans le complexe scientifique de Sophia Antipolis.

Participation attendue

Environ 200 personnes des milieux scientifiques, universitaires, industriels, avec quelques étudiants et jeunes chercheurs.

          Union européenne    120 (dont 60 Français)
          Europe Centrale     10
          Amérique du Nord    60
          Asie-Pacifique      10

La liste des personnes invitées inclut: 15 Directeurs de Grandes Ecoles, 15 Doyens et Recteurs d'univeristés européennes, 30 Présidents et Doyens d'universités américaines et d'Asie, 30 personnalités de grandes entreprises européennes et américaines.


Pour avoir des informations sur le Symposium -- en Français ou en Anglais --, envoyez un courrier électronique à / For inquiries about the Symposium -- in English or French -- send email to: Jack Kessler at kessler@well.sf.ca.us or Jean - Pierre Tubach at tubach@ds.enst.fr or M. Bernard Sutter at sutter@paris.ensmp.fr.

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