Présentation générale
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C'est à Toulouse, capitale européenne de l'industrie spatiale, que l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications accueille les élèves ingénieurs désireux de se spécialiser dans le domaine des télécommunications spatiales. Disposant de moyens pédagogiques propres et d'un laboratoire de recherche, le Site de Toulouse accueille en outre des étudiants préparant le mastère "Systèmes de Radiocommunications Spatiales", des stagiaires et des élèves doctorants.


Les Télécommunications spatiales

 Les années 60 ont vu la naissance des radiocommunications spatiales. Les premiers systèmes à satellite offraient une capacité faible et un coût relativement élevé. Ce coût résultait de la conjonction du coût du lanceur, de celui du satellite, de la faible durée de vie du satellite et de sa faible capacité.

La réduction du coût des radiocommunications spatiales est le résultat :

  • d'une fiabilité accrue des lanceurs
  • de leur aptitude à mettre en orbite des satellites de plus en plus lourds
  •  des progrès des techniques microondes (antennes multifaisceaux à faisceaux conformés, réutilisation de fréquence, amplificateurs d'émission embarqués de puissance plus élevée)
Les applications se sont par ailleurs considérablement diversifiées. A l'origine, les satellites étaient conçus pour acheminer des communications d'un point à un autre et l'on mettait à profit leur couverture étendue pour établir des liaisons à grande distance.

Aujourd'hui, le satellite est devenu un canal d'échange entre des milliers de petites stations dans la mesure où il collecte et diffuse, mieux que tout autre réseau, des messages et des données provenant du monde entier. Cette qualité irremplaçable est mise à profit dans un nombre sans cesse croissant de domaines comme les réseaux de "VSAT", la télédiffusion, les communications avec les mobiles, la transmission d'appels de détresse...

Mais le satellite est aussi devenu un incomparable instrument d'observation de la terre dont les applications en météorologie et en détection des ressources naturelles sont bien connues.

Enfin, transformé en outil d'arpentage de notre planète, le satellite apporte une précision inégalée en matière de radiolocalisation et de radionavigation.

Toulouse
Installé sur le campus de SUPAERO (ENSAE), le Site de Toulouse de l'ENST bénéficie d'un environnement particulièrement favorable au coeur de la région Midi-Pyrénées. Un grand nombre des enseignants vacataires de la formation en est issu.

Avec un tissu industriel diversifié, complémentaire et performant, l'agglomération toulousaine occupe une position européenne et nationale de tout premier plan :

La présence des consortiums Airbus industrie, AIR (ATR) et la division d' Aérospatiale, font de Toulouse le premier centre européen d'études et de production d'avions civils.

Vocation plus récente, l'industrie spatiale s'est développée dans le sillage du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales), rejoint par la suite par deux industriels de l'intégration des satellites et des télécommunications, Alcatel Espace et Matra Marconi Space, des centres de tests, de controle...

Par ailleurs, le programme de satellites d'observation de la terre Spot et les plates formes militaires Hélios, a donné à Spot Image le premier rang mondial pour l'imagerie satellitaire. Une évolution qui a favorisé l'émergence de sociétés de service et de consultance et fait de Toulouse un pôle mondial de la télédétection.

L'électronique, troisième pôle industriel d'importance, est en pleine expansion à Toulouse. Situé au premier rang mondial pour les composants actifs, il s'appuie sur la présence de nombreux industriels étrangers - les américains Motorola et Rockwell Collins, l'allemand Siemens Automotive, le français Thomson CSF -, sur des PME et de très nombreuses petites unités issues de milieux scientifiques et d'essaimage. Vingt ans de dynamisme de ce secteur et de celui du logiciel ont permis à certains laboratoires et entreprises le développement de savoir-faire qui aujourd'hui se déclinent dans des secteurs en croissance comme le nucléaire, les télécommunications, le multimédia...

Malgré les délocalisations et la mondialisation de l'économie, les industries traditionnelles, par l'utilisation des technologies les plus avancées et une adaptation régulière aux règles du marché, font de Toulouse une place forte de la santé, du textile, de l'agro alimentaire et des matériaux pour l'habitat.

Au-delà de leur réussite économique, Toulouse et son agglomération possèdent d'autres attraits.

Avec ses 365 000 habitants, en pleine progression, Toulouse compte parmi les toutes premières métropoles de l'Europe du Sud. Toulouse est à · 150 km de la Méditérranée · 250 km de l'Océan Atlantique · 110 km des stations de ski Pyrénéennes

Qualité de vie et gastronomie font de Toulouse une ville où il fait bon vivre et travailler, une ville qu'on chante et célèbre avec l'accent du Sud-Ouest de la France.

107 000 étudiants : 2ème ville universitaire après Paris (dont l'Université Paul Sabatier), 2027 heures d'ensoleillement par an en moyenne, 16 salles de spectacles dont la Halle aux Grains ( 2300 places), 25 bibliothèques de quartiers, 22 centres d'animation et MJC, ... 40 salles de cinéma.

145 jardins, 715 hectares de zone de loisirs et de sports aménagées soit 25 m2 d'espaces verts par habitant.

Un stadium de 37000 places, 51 terrains de grands jeux (rugby, football), 30 gymnases et 460 clubs sportifs, un Parc des Expositions : 9 hectares et 40000 m2 de halls couverts


Quelques serveurs régionaux




Dernière modification 10/10/97
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